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Le piano est un instrument chouchou du cinéma. Il soulève toutes les passions et les émotions, du frisson à la réconciliation. Retour sur 10 grands moments de piano au cinéma.

1/ Commençons par la battle déjantée et le piano blanc meurtrier de Donald Duck qui s’en prend à Daffy Duck dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis en 1988

2/ Certains jouent comme un pied, lui joue tout simplement avec ses pieds. Ce n’est autre que le piano de sol que joue Tom Hanks dans Big de Penny Marshall en 1988. Pour jouer sur l’original, il faut aller au Macy’s Flagship store – Herald Square (New York, NY)

3/ La Baldwin Grand Piano customisée par Liberace dans Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh en 2013. Un Michael Douglas au top de l’excentricité avec son compagnon interprété par Matt Damon.

4/ Le Piano australien Beale dans Shine de Scott Hicks en 1996 interprété par Geoffrey Rush. L’histoire raconte la vie de David Helfgott, un pianiste virtuose, qui sombra dans la folie avant un retour triomphal.

5/ Le piano Steinway & Sons offre un moment flippant et surprenant dans Superman Returns de Bryan Singer en 2006.

6/ Le piano Perzina joué par Adrian Brody qui reprend le rôle de Wladyslaw Szpilman dans Le Pianiste de Roman Polanski en 2002. Le réalisateur rend un hommage déchirant à ce pianiste dont la vie a été dévastée durant la seconde guerre mondiale.

7/ Une battle baroque au sommet sur le piano joué par Tom Hulce alias Mozart dans Amadeus de Milos Forman en 1984. Un merveilleux moment d’humiliation pour Salieri magnifiquement interprété par F. Murray Abraham devant le prodigieux Mozart qui prend un malin plaisir à modifier sa composition faite en son honneur devant l’Empereur Joseph II.

8/ Le piano Baldwin SD-10 9‘ Concert Grand blues, swing et groove sous le doigté talentueux de Jamie Foxx dans Ray de Paul Hirsch en 2004.

9/ Le célèbre piano original de Casablanca réalisé par Michael Curtiz en 1947 a été vendu aux enchères à plus de 3 millions de dollars ! Cette glamourisse mélodie « Time goes by » chanté par Sam (Dooley Wilson) enivre Isla Lund (Ingrid Bergman) et Rick (Humphrey Bogart) jusqu’à la mélancolie. Plus qu’un simple instrument (et sans spoiler), le piano est un véritable élément de l’intrigue de ce film qui a marqué l’âge d’or du cinéma américain.

10/ Et pour finir, un piano à queue blanc qui signe sans doute la scène de cinéma la plus inattendue, absurde, imprévisible, violente…de Spring breakers d’Harmony Korine réalisé en 2013.

À voir sans modération (Attention Britney Spears Alerte) !

Tant d’autres films mériteraient d’être cités tels que The Majestic avec Jim Carey, Le Magnifique avec Jean-Paul Belmondo, La leçon de piano avec Isabelle Huppert ou encore les impressionnantes démonstrations virtuoses de Chico des Marx Brothers. Le cinéma et le piano, une grande histoire d’amour sans fin. Amis cinéphiles, quel est votre moment de piano préféré au cinéma ?