« J’entends rugir les plaisirs de la vie, c’est le retour des amours qui nous chauffent les oreilles, il fait si chaud qu’il nous pousse des envies. » Et oui, comme les Négresses Vertes le chantaient, le soleil et la chaleur sont de retour, nous vous avons donc préparé une petite sélection de couvre-chefs pour protéger vos petites têtes.
On aime les couvre-chefs chez Spotern, et si c’est un accessoire pour toutes saisons (à lui seul la filmo de Samuel L. Jackson vous offre un véritable book de tendances !), on oublie que chapeaux et casquettes sont des outils de prévention contre l’insolation, voire, pour vous mesdames, des moyens de protection : Audrey Hepburn crève l’écran dans My Fair Lady et les yeux de ceux qui l’approchent :
Kim Cattrall dans le film Sex In The City a eu la bonne idée de retirer les plumes et se contente de se cacher des regards insistants :
Mesdames, je vous envie un peu de pouvoir jouer comme cela avec la forme de votre haut de corps. Car oui, il faut l’avouer, le chapeau vous va mieux qu’à nous. Prenez un mec avec un chapeau melon, sérieusement, c’est kitschounet non ? Alors que sur Lori Petty dans Tank Girl, y’a pas à titiller, c’est stylé :
Que dire de Jane March dans l’Amant ! Les hommes de ma génération, j’avais 16 ans quand je l’ai vu en VHS pour la première fois, restent marqués encore aujourd’hui (même si ce n’est pas forcément les scènes avec chapeau qui en sont la cause).
Pour un mec, il faut avouer, le chapeau n’est pas si simple à porter et le choix est plus complexe. Ne me parlez pas des excentricités de Jamiroquaï ou de Pharell, seuls eux peuvent faire passer cela pour un truc cool.
À part le Panama et ses déclinaisons qui restent des valeurs sûres, je ne vois pas trop. Bon si t’as une gueule à la Brad Pitt, tu peux tout te permettre, même en dégénéré dans Snatch il est beau gosse avec son Fédora :
Mais bon, je ne veux pas casser des mythes ou faire mon jaloux, mais vous savez mesdames, le plus souvent les mecs portent un couvre-chef pour cacher des cheveux gras ou une calvitie naissante. Le Robert Downey Jr de Sherlock Holmes est bien différent de celui de tous les jours…
Pour les Texans il y a ce bon vieux Stetson, pour les Siciliens le Borsalino. Nous avons le béret. On ne se moque pas ! Je dois tout de même reconnaitre que le béret-casquette, ça peut le faire, dans une version modernisée de Rob Redford dans The Sting :
Sinon pour les femmes comme pour les hommes, l’inévitable casquette reste en tête des charts dans la rue comme à l’écran. Ma première casquette, je m’en souviens très bien, je l’ai acheté après avoir regardé le premier film qui me fît chialer, elle portait le sigle des Raiders, une réplique de celle d’Ice Cube dans Boyz N The Hood :
Ici la casquette précise le soutien de son hôte à une équipe sportive, mais cela peut aussi marquer une appartenance à un gang ou une institution, comme avec Brit Robertson dans le dernier Disney Tomorrowland (une nouvelle preuve qu’un rien vous va mesdames) :
Il est amusant de se rappeler l’invasion des casquettes publicitaires de toutes sortes à la fin du siècle précédent (qui n’a pas eu sa casquette Coca, Ricard, ou Ailes Bleues ?). Aujourd’hui Google ?
Certaines comme celle de Mike Myers dans Wayne’s World sont plus mythiques que d’autres :
Ce que j’aime plus que tout dans la casquette, c’est que c’est un accessoire unisexe, l’un des seuls trucs que vous pouvez partager avec votre douce (à part les pulls qu’elle vous pique pour trainer chaque hiver). Quelques exemples marquants, en commençant avec Michael J. Fox dans Retour vers le futur 2 :
Scarlett Johansson dans The Spirit (à ne pas mettre sur toutes les têtes…) :
Magnum (Tom Selleck) les collectionne :
Kristen Stewart dans The Guard :
Certains osent la visière avec plus ou moins de bonheur. Brad Pitt dans Moneyball (Le Stratège) :
Johnny Depp (à qui tout va…) dans Las Vegas Parano :
Même avec un bob ça le fait pour Johnny, un accessoire qui n’est pourtant pas à mettre sur toutes les têtes !
Bref, le couvre-chef a encore un bel avenir devant lui, d’autant plus que la nouvelle génération s’approprie cet outil pour en faire un objet de revendication et affirmer sa personnalité, comme Enzo Tomasini dans Babysitting :
Allez, voilà l’été, alors ne vous prenez pas trop la tête, couvrez-là et profitez.